Pénétrator

Le pitch :

Penetrator raconte le choc traumatique de Dick, ex-militaire ayant précipitamment déserté sa garnison. Il vient trouver refuge chez son ami d’enfance, Max, qui vit avec son colocataire, Alan.

La pièce a pour cadre une colocation banale où rien ne se passe où presque : Max et Alan tuent le temps entre histoires salaces, joints et alcool, philosophie de jeu vidéo sur la vie et les femmes…

Tout semble calme jusqu’aux trois coups frappés à la porte, annonçant l’arrivée de Dick.

Les passions se déchaînent alors, libérées par le vétéran traumatisé.

L’oisiveté laisse peu à peu place à la confusion, à la folie, à l’effroi.

Les vérités se disent.

Fer de lance du courant théâtral In-yer-face lancé au Royaume Uni dans les années 90 par une génération d’auteurs désabusés par le Thatchérisme (tels Neislon, Ravenhill, Welsh, McDonagh ou Kane), Penetrator a été créée à Edimbourg, puis reprise au prestigieux Royal Court Theatre de Londres. Cette pièce de Neilson marque par son intimité mise à nu, par son réalisme percutant jusqu’au brutal.

L’avis de la rédaction :

Avouons-le directement Penetrator est la première pièce vue du mouvement « In your face ». La violence manifeste de cette pièce nous percute de plein fouet sans nous épargner et nous prend même aux tripes.

Toutefois, cette pièce a quelques incohérences entre le fond et la forme, l’histoire elle-même, nous semble presque inaboutie. Par moments les comédiens surjouent.

Néanmoins, j’ai passé un bon moment de théâtre, celui qui voue à la liberté d’expression, une dédicace permanente et qui s’avère particulièrement savoureux de son irrévérence quand il est bien écrit.

Je ne regrette pas d’avoir découvert ce style auquel j’étais étrangère.

Infos utiles :

Au théâtre Notre-Dame au 13 à 17, rue du Collège d’Annecy à Avignon

À 22h00 du 5 au 28 juillet.

Réservation au : 04 90 85 06 48

Tarif : 17€, carte OFF : 12€.