24 heures de la vie d’une femme sensible

Le pitch :

« J’avais besoin de vivre mais je ne le savais pas encore. »

Dans les années 1920, près de Paris, une femme mariée se désespère dans sa maison bourgeoise lorsqu’elle rencontre un homme, artiste, comme elle… De cette passion éphémère naîtront 24 lettres écrites en 24 heures pour pallier le silence et l’absence de son amant.

L’écriture, d’abord obsédante, se révélera au fil des heures et des pages, telle une catharsis, enivrante, sensuelle, libérée, jusqu’à faire éclore une prise de conscience. La quête de l’autre ne deviendrait-elle pas alors quête de soi ? L’écriture ne serait-elle pas la clé de l’émancipation ?

Ce seule en scène est un hommage à la grande poétesse et dramaturge du XIXe siècle Constance de Salm à qui l’on doit le magnifique roman épistolaire 24 heures d’une femme sensible de 1824.

Signature dédicace du livre en sortie de spectacle.

L’avis de la rédaction :

Une pièce percutante et qui ne nous laisse pas indifférent. Eva Byele signe ici une adaptation libre d’un texte de Sweig, qui rendait hommage lui même, à Constance de Salm. Eva se met en scène pour donner encore plus de corps et de vie à son texte.

Elle place les spectateurs au cœur d’un monologue, ou elle partage ses rencontres amoureuses, ses angoisses et ses déceptions.

L’artiste porte le langage soutenu du 19éme siècle avec une facilité déconcertante, tout en respectant la trame sociale de l’époque et de la place des femmes en particuliers.

On n’en dévoilera pas plus, car il vous faut sans faute aller rencontrer Eva et son travail.

Infos utiles :

Au théâtre de la Carreterie au 101, rue de la Carreterie à Avignon.

À 20h45 du 4 au 28 juillet 2019.

Réservation au : 04 90 87 39 58

Tarif : 20€, carte OFF : 14€, enfant : 10€.