Astrid

 

 

Pitch :

Le jeune Erell, fils du feu roi, doit assurer la succession du trône de son père.

 

Le roi est mort. Il laisse derrière lui une campagne militaire inachevée et un royaume parcouru par diverses tensions. Le peuple a faim, les nobles sont tout puissants, les états voisins se préparent à continuer la guerre pour stopper définitivement les désirs d’invasion de la famille royale.

Le jeune Erell, fils du feu roi, doit assurer la succession du trône de son père. Ayant grandi loin de la cour et de la politique, Erell éprouve une aversion obstinée pour son titre et son rôle. Il brise les codes, fait ministre un marquis libertin, tient tête aux nobles de la cour, change les lois ancestrales… Et rêve de voyages et d’ailleurs.

Alors que l’état est en pleine réforme, les tensions et les désaccords croissent dans l’ombre, à l’étranger, dans l’état et au sein même de la cour. Une question se pose : Erell sera-t-il capable de maintenir une paix dont il ne se sent pas responsable ?
Wilmot, le plus vieux des ministres, accuse le jeune Marquis de fomenter un coup d’état. Duncan pense que Wilmot accable le Marquis pour cacher un sombre projet.
Alors qu’Astrid, loin des conflits politiques et militaires de son temps, s’apprête à faire basculer le destin du royaume.

Le metteur en scène et l’auteur est Marc Tournebœuf.

Avis de la rédaction :

Une mise en scène ambitieuse et réussie malgré une intrigue sans grande originalité.  L’écriture en alexandrins de cette épopée est juste splendide. Le décor est minimaliste et efficace voilà le postulat de départ de cette pièce.

Marc Tournebœuf a su, par son écriture et sa mise en scène très travaillée, très filmographique, nous transporter dans cette pièce emplie d’énergie et d’émerveillements entre conte et film historique.

Cette pièce nous plonge en plein Moyen Age et si vous connaissez la Provence, certains lieux vous parlerons comme Saumane, Robion où vous vous laisserez envoûter par cette histoire. D’ailleurs, les lumières et la sonorisation sont absolument magnifiques, merveilleuses et efficaces. La succession des tableaux d’une finesse absolue, embarque le public dans son rythme cadencé.

Cette troupe de 12 comédiens est talentueuse, d’une justesse sans faille. Une mention toute particulière pour Damien Bellard qui nous joue un Erell amoureux et torturé magnifique, et à  Sébastien Giacomoni qui joue pas moins de 6 personnages sur scène avec des changements de tenue, de comportements et de diction remarquable. Tous les mouvements des acteurs sont aboutis comme dans un ballet, la troupe joue plusieurs personnages durant la pièce, sans une faille. Dans cette impressionnante énergie, il y a un moment de pause (dommage) avec la potion et ce monde onirique….

Une pièce écrite et interprétée de façon magistrale. La mise en scène est grandiose. Les personnages sont aussi drôles qu’attachants, fourbes, manipulateurs, ambitieux … et tout à la fois.

Bref n’hésitez plus une seule seconde à aller voir cette pièce, à la Comédie Bastille, qui comme toute bonne fable à sa morale.

 

Infos pratiques :

Du 29 septembre au 29 décembre 2021 à 20h00

A la comédie Bastille

Au 5 rue Nicolas Appert 75011 Paris