49 DEGRES

Pitch:

“Elle” rêve, en terrasse d’un café, dans le plus grand centre commercial du monde, à Dubaï. Elle nous emmène à la rencontre de Mo puis Abhishek et Ketut, travailleurs immigrés dans cette ville démesurée.
Ils nous racontent tour à tour leurs conditions de vie et de travail, leurs rêves, leurs espoirs et leurs révoltes, à la recherche d’un nouvel Exode.

49 degrés interroge la place du travail dans nos vies, l’épuisement et la recherche incessante d’un but. En croisant les histoires de ces travailleurs, la pièce propose une réflexion sur le poids de la routine, le rapport au travail, et la quête collective de sens.

À travers un système qui nous pousse toujours à aller plus loin et à travailler plus fort, est-il réellement possible de s’affranchir ?

Avis de la rédaction:

49 degrés : un théâtre brûlant sur le travail, l’exil et la quête de sens

La Salle 1 de L’espace roseau teinturiers devient le miroir d’un monde en surchauffe. 49 degrés, texte de Rebecca Vaissermann mis en scène par Matthias Lefèvre, est une création contemporaine puissante et poétique, portée par la compagnie québécoise eXplo. À travers les récits croisés de travailleurs immigrés à Dubaï, la pièce interroge notre rapport au travail, à l’épuisement et à la liberté. C’est brut, sensible, et profondément actuel.

Elle rêve, en terrasse du plus grand centre commercial du monde. Elle nous emmène à la rencontre de Mo, Abhishek et Ketut, travailleurs invisibles dans une ville démesurée. Chacun raconte ses conditions de vie, ses espoirs, ses révoltes, dans une quête d’un nouvel exode. Le spectacle mêle fiction et témoignages, dans une forme chorale qui donne voix à ceux qu’on n’entend jamais.

La scénographie est minimaliste, mais la tension est palpable. Les comédiens — Pauline Ben Guigui, Sarah Cavalli Pernod, Charbel Hachem, Matthias Lefèvre — incarnent avec justesse des personnages en quête de sens. La lumière (Emmanuel Bossé-Messier), le son (Elliot June), et les costumes (Gabrielle Boucher) créent une atmosphère à la fois réaliste et stylisée, entre chaleur écrasante et vertige intérieur.

49 degrés est une œuvre engagée et poétique, qui donne voix aux oubliés du progrès. Elle interroge avec finesse le sens du travail, la routine, et le droit au rêve. Il est précieux de croiser un théâtre qui brise les silences et éclaire les zones d’ombre.

Informations utiles:

La Factory  – Espace Roseau teinturiers, 45 rue des teinturiers

Du 5 au 26 Juillet, relâche les mardis

A 12H05

Réservation sur le site de la Factory

Tarifs :  22 €, off : 15 €