Je suis la maman du bourreau
Pitch :
Elle aimait un ange, il était le diable.
Quand Gabrielle découvre quel monstre est vraiment son fils adoré, il est déjà trop tard… Sous l’armure de cette femme sévère, éclate le cœur en miettes d’une mère.
Comment survivre à la trahison ultime ? Où peut la mener son amour de mère ? Vacillante, Gabrielle part en quête d’elle-même. À quel moment s’est-elle trompée ? A-t-elle donc mal aimé ? Ou simplement trop ?
Je suis la maman du bourreau adapté du roman de David Lelait-Helo (Prix Claude Chabrol 2022) nous emporte dans les profondeurs de l’âme humaine où s’entrechoquent les espoirs déçus, les promesses trahies et l’invincible amour d’une maman.
L’histoire vertigineuse d’une femme dont l’amour et l’humanité nous bouleversent…
Avis de la rédaction :
On entre dans la salle immense et le rideau est clos. Dès qu’il s’ouvre après un noir total on découvre une femme assise sur une chaise avec une voix qui parle doucement puis au fur et à mesure que la lumière soit, son regard nous transperce et elle vient nous raconter cette histoire vraie.
Elle, c’est Clémentine Célarié qui incarne une mère de famille catholique et respectée qui a asservi son fils et consigné dans un carnet l’histoire de son fils qui entrera dans les ordres afin de fuir sa mère ou ses démons…
Le décor est composé de deux parois dans les tons de gris clairs, d’une table couverte d’articles de journaux et d’une bougie et d’un lit. Au fond de la scène , on voit une croix sur un socle ; signe de son fils prêtre ou signe qu’elle « portera sa croix » ?
La mise en scène et la scénographie joue tout en nuances entre différentes émotions : joie, sérénité, peur, colère….
Clémentine Célarié joue et interprète ce seul en scène magistralement. Elle sait occuper la scène et provoquer colères ou larmes avec un tel degré de sincérité, qu’elle EST et non incarne Gabrielle la maman de ce bourreau.
Un texte ciselé et poignant qui évolue en une sinusoïde splendide jusqu’à la fin de la pièce.
Infos utiles :
Théâtre du Chien qui Fume, 75 rue des Teinturiers
A 19h15, Du 7 au 29 juillet, relâche les mercredis
Réservation au : +33 (0)4 84 51 07 48
Tarifs : 22€, Off : 15€, moins de 16 ans : 12€.