Icare la tête ailleurs
Pitch:
Théâtre de mots, d’images, d’objets et de sons inspiré du mythe d’Icare, tremplin de réflexion sur la Peur et l’Isolement. Dans une scénographie mobile, imprégnée de matières et lumières, les fils se tendent, se multiplient et s’entrelacent à perte de vue. Icare s’agrippe à sa peur, suspendu entre les architectures logiques de Dédale et les poèmes visuels d’Ariane. Les trois personnages hauts en couleur, se dessinent et évoluent librement dans une cartographie millimétrée entre le mythe et le monde d’aujourd’hui.
Voyage initiatique d’un Icare apeuré, isolé et perdu dans le labyrinthe de sa tête. Une traversée vertigineuse dans ses pensées, parlées à flot et à fleur de peau, qui le conduisent devant le précipice de son âme. L’envol se fait dans le fort intérieur du personnage, là où la chute n’est qu’une prise d’élan vers l’envie de vivre. Icare est accompagné dans ce périple par Dédale, l’architecte de sa peur, et Ariane, le fil de son imagination.
La pièce fait écho à la solitude dont nous sommes parfois captifs quand, blessés, nous nous réfugions dans nos propres illusions.
Avis de la Rédaction:
Sur scène une sorte de boite et autour des panneaux. Dans la boite, au centre de la scène, on a un être tout de blanc vêtu recroquevillé sur le fond de cette dernière. Dès que la pièce commence l’être en blanc parle, c’est Icare, un enfant ou un jeune homme, chacun pourra se projeter selon ce qu’il va ressentir.
Cette boite pourrait être sa chambre, mais par la suite on comprendra que c’est autre chose qui va évoluer tout au long de la pièce.
Un personnage tout de noire vêtu apparait c’est Dédale, le guide et l’architecte.
Puis Ariane arrive tirant son fil. Elle va tisser un véritable labyrinthe de fil tout au long de la pièce en racontant l’histoire d’Icare. Ce Labyrinthe amène à la liberté.
Une pièce de théâtre à la fois moderne par la projection d’images sur des panneaux de papier japonais et la musique et classique par rapport à l’histoire et à l’art du drame.
la scénographie est pleine de surprises que l’on vous laisse découvrir.
Mattias De Gail est un jeune comédien prometteur , tant dans les émotions que dans sa gestuelle précise.
Achille Sauloup est un comédien talentueux tout comme l’est Kateríni Antonakaki. Son jeu et sa mise en scène, issue des arts visuels, est remarquable, efficace et onirique.
Infos Pratiques:
THEÂTRE DU TRAIN BLEU, 40 rue Paul Saïn
A 17h15 du 3 au 21 juillet, jours impairs
Réservation sur le site du TTB
Tarifs: 20 € et off: 14 €
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