Samedi 3 Aout 2024 à 17h dans le village de Abeilhan, David Galley fera une conférence « La France mystérieuse » , titre de son dernier ouvrage, le samedi 3 Août à 17h00. Cet événementse déroulera en plein air (à l’abri du soleil sous les arbres) à la Chapelle Saint Pierre – Chemin de Saint Pierre – 34290 Abeilhan. Entrée 15€ et une petite remise pour nos lecteurs (MDP Avignon à l’unisson).
David Galley, vous le connaissez c’est un des chroniqueurs de l’émission « C’est au programme » sur France 2. Mais avant tout il est auteur, journaliste indépendant et réalisateur de documentaires. Il est aussi consultant et réalise régulièrement des reportages pour France Télévisions, le groupe CANAL + ou divers médias français et internationaux.
La conférence qu’il nous propose dans le village d’Abeilhan pourrait se résumer ainsi:
Lieux hantés, phénomènes inexpliqués, trésors dissimulés, cryptes secrètes, manifestations paranormales, chapelles enfouies, cimetières oubliés, secrets codés… David Galley a sillonné les routes de l’Hexagone pour constituer un tour de France du mystère !
Lors de ses nombreuses enquêtes, il donne la parole aux principaux témoins, mais aussi aux historiens et aux scientifiques et nous montre que du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, cette France mystérieuse concerne toutes nos régions et tous nos départements.
La conférence va faire resurgir les vestiges d’un passé étrange et captivant…. et plus qu’une conférence, cela sera un échange entre le public et David Galley… il répondra à toutes les questions que le public lui posera, avant de dédicacer son livre autour d’un verre pris à la buvette sur place.
Pourquoi le village d’Abeilhan?
Abeilhan est un village au doux soleil vivifiant, enraciné dans son vignoble depuis des siècles. La cité a su garder sa spécificité́ de contrée languedocienne en parfaite harmonie avec la nature environnante sans cesse entretenue par des hommes et des femmes, librement dévoués à leur identité́ et fiers de ces lieux qui les ont vus naître et vivre au pays.
Aux alentours, sur une petite colline, trône une magnifique chapelle qui est entretenue avec beaucoup d’amour par l’association « Les amis de Saint Pierre ».
Historique de la chapelle : Charlemagne voulant évangéliser son Empire, désigna saint Benoît d’Aniane (750-821) pour convertir notre région. Les villas les plus importantes, devenues des hameaux, voulurent leurs églises. C’est ainsi que diverses églises apparurent sur le seul territoire d’Abeilhan : les églises Saint-Pierre, Saint-André de Bétignan (dont restent comme seul vestige deux montants d’une grange), Saint- Clément 1er, Saint-Saturnin (disparues), la ferme templière de Saint-Jean de Thongue et l’église Notre-Dame de Pitié. L’église Saint-Pierre, prieuré primitif entouré de son cimetière, est connue depuis le VIIème siècle sous le nom de « l’église Parrochelle » (paroissiale) d’Abeilhan et elle est citée en 1106. Lors des invasions, ces hameaux se sont dépeuplés au profit d’Abeilhan fortifiée.
Du VIIème au IXème siècle, Saint-Pierre a payé sa dîme à l’évêché de Béziers puis, sous Charlemagne, au chapitre d’Aniane jusqu’à sa disparition fin 1600. En 1630, à l’installation d’un vicaire, la toiture de l’église Saint-Pierre fut trouvée à moitié démolie et la porte murée, afin qu’aucun pestiféré ne pût y entrer et y trouver refuge. Aussi, le vicaire qui venait d’être nommé, se prosterna-t-il devant un autel improvisé, placé dans le cimetière. L’église ne fut pas remise en état et tomba en ruine. Elle fut démolie et servit de carrière. Aux alentours de 1820, le site fut acheté par Louis Blay, premier maire d’Abeilhan, qui édifia sur l’emplacement de l’église, un tombeau de famille, en forme de chapelle, où l’on inhuma Jean Majan, ancien officier de Cavalerie en 1837 à l’âge de 82 ans et Marie-Louise Blay en 1857 à l’âge de 88 ans. La famille Blay ayant disparu, la chapelle fut laissée à l’abandon pendant un siècle et se délabra.
Cependant, dans les années 70, l’abbé Roy remit la clef de la chapelle à un couple sans logis, qui la transforma en logis habitable. La statue de la Vierge qui trône sur le pignon a échappé à la décharge. Puis, à leur départ, quelques années plus tard, la chapelle devint une cabane et un abri pour chemineau. Une nuit, à cause d’un feu, tout s’effondra, sauf les murs et la statue et une tempête déracina le plus bel arbre qui était à droite de la chapelle. Maryse Crébassa s’en est émue et a recherché le propriétaire de la chapelle qui se trouvait être, depuis 1955, l’association « Culture et Joie » de l’abbé Cros, curé d’Abeilhan et du cimetière primitif. En 1995, Maryse Crebassa et Louis Fouquet relancèrent cette association à laquelle se joignis un petit groupe de volontaires pour la restauration de la chapelle, de là est née l’association « Les amis de Saint Pierre ».
Aujourd’hui, des fers forgés sécurisent les fenêtres. On peut remarquer les pierres rougies par l’incendie et voir sur le mur ouest, saint Pierre sur la mer de Galilée devant le mont Thabor, avec en bas de chaque côté, les poissons stylisés des premiers chrétiens, puis, à l’est, saint Paul avec les rayons qui l’ont aveuglé, le livre de ses épitres et l’épée de sa citoyenneté romaine. À l’intérieur, dans un coin, le Christ ensanglanté de San Juan de la Cruz (Saint-Jean de la Croix)