J’irai le dire à tout le monde
Pitch:
Cette histoire vraie retrace le parcours hors norme de Germaine Campion (1905-1998). Elevée dans le bistrot familial en Bretagne, c’est une jeune fille insouciante, joyeuse et nature qui est livrée à elle-même. Très vite, la vie ne va pas l’épargner.
Germaine se retrouve seule, face à son pire ennemi qui la suivra jusqu’aux années 40, l’alcool. Une dérive qui la mènera aux Halles à Paris, dans le quartier de la rue Saint Denis. Malgré quelques mains tendues, la bouteille semble être son seul radeau.
C’est une rencontre en 1937 qui fera basculer son destin. Une fois guérie, elle n’aura qu’une idée en tête « Aller le dire à tout le monde ». Ayant retrouvé un nouveau sens à sa vie, Germaine sillonnera les villes pour porter son message aux exclus, aux marginaux, aux femmes en souffrance. Elle croyait fermement en la liberté et en l’humanité. Comme elle le disait sans cesse : « La vie ne m’a pas épargnée, mais j’ai tellement aimé la vie ! ».
Ce spectacle met en lumière cette figure féminine oubliée voire méconnue. Sur scène, Germaine se livre avec simplicité, légèreté et passion. Une ode à l’amour, un témoignage essentiel de courage, de résilience et d’espoir.
Avis de la rédaction:
Le Sept s’illumine d’une présence rare : celle de Germaine Campion, femme méconnue au destin hors norme, incarnée avec justesse et intensité par Carole-Anne Junchat. Dans ce seul en scène poignant, écrit et mis en scène par Pierre Jégou, le public découvre une figure féminine oubliée, une survivante, une messagère de lumière.
Carole-Anne Junchat incarne Germaine avec une humanité bouleversante. Elle passe de la gouaille à la tendresse, de la douleur à l’espoir, avec une finesse remarquable. Sa voix, son corps, ses silences racontent autant que les mots. Le public est suspendu à son souffle, ému par cette femme qui a tout perdu… sauf sa foi en l’amour.
La scénographie, signée Thierry Decroix, évoque les époques traversées sans jamais surcharger. La musique de Christophe d’Ornellas accompagne le récit avec délicatesse.
Cette pièce est une ode à la dignité, à la résilience et à l’amour des autres. Elle redonne vie à une femme oubliée, qui a su transformer sa douleur en lumière. Et en ces temps incertains, ce genre de témoignage est plus que nécessaire.
Informations utiles:
Théâtre le 3S site le Sept, rue Louis Pasteur
Du 5 au 26 juillet, relâche les Lundis
A 13H25
Réservation au : 04 90 88 27 33
Tarifs : 23 €, off : 16€ et enfant**: 12€