le degré au-dessus de zéro
Pitch :
A propos des violences faites aux femmes et aux enfants : à partir de quand, on dit stop ?
Le Degré au-Dessus de Zéro interroge : où met-on le curseur et à partir de quand on dit stop face au côté systémique et culturel des violences faites aux femmes et aux enfants ?
Des témoignages de dizaines de femmes, d’âges et de conditions différentes, sont reliés par le corps et la voix d’une seule.
En introduction, une présentatrice évoque des faits qui paraissent anecdotiques et d’une banalité quasiment quotidienne pour des dizaines de millions de femmes. Peu à peu les témoignages se font plus intimes, plus marqués et les récits glissent dans ce qui heurte davantage, qui choque. Là encore, on se dit qu’au fond « il n’y a pas mort d’homme ».
L’étau se resserre et ce qui débutait comme un divertissement devient l’espace du théâtre : la lumière se concentre, la présentatrice devient toutes ces femmes qui racontent – sans jamais se plaindre – ce qu’elles ont eu à subir comme spectre de violences.
Au-delà des faits et des chiffres, le public ne peut qu’être bousculé dans son positionnement au quotidien et chacun de se poser la question : et moi, à partir de quand je dis stop ?
Avis de la rédaction :
On est habitué à la rédaction à ce que la comédienne Fanny Cabon vient nous bouleverser avec ses textes. Inutile de vous dire que le degré au dessus de zéro n’échappe pas à la règle.
Pire ce texte va encore plus loin, il vous pénètre au plus profond de vous pour mieux vous demander à quel degré au dessus de zéro vous (individuellement) placez l’abomination des violences faites à autrui!!
Le texte est implacable remplit de chiffres, tous plus déments les uns que les autres. La comédienne est mi conférencière, mi interprète de la narration des dizaines de femmes et d’enfants qu’elle à croisé pour écrire ce plaidoyer au respect et à la liberté de vivre et de penser des femmes.
Non! Ce n’est pas une énième pièce féministe. Non! Ce n’est pas excluant, bien au contraire, Fanny Cabon arrive à ce que tout le public de la salle ressort en avocat et ardent défenseur des droits les plus basiques que l’on doit aux enfants, nos enfants! Aux femmes, nos mères, nos sœurs, nos filles!!
Avec maestria, elle arrive à parler de ce sujet, ce tabou qui chaque jour tue, oui vous lisez bien TUE!!!
Alors de grâce, amis lecteurs allez voir Fanny. Emmenez avec vous vos amis, vos familles, vos ennemis et vos collègues de travail car elle va vous délivrer une dose d’humanité et d’amour avec sa gentillesse et son verbe haut et en ces temps difficiles, cela fait un bien fou aux cœurs et aux âmes.
Pour finir, une petite pensée pour toutes les femmes qui ont subi un acte vexatoire, humiliant ou l’abomination du viol depuis le début de ce festival ( pas moins de 650 selon les statistiques)….
Quand à toi Fanny Cabon, sache que nous t’aimons et nous soutiendrons toujours tes actions militantes, culturelles et informatives….
Informations Utiles :
AU PALACE(Théâtre) au 38 cours Jean Jaurès
du 30 juin au 20 juillet, jours pairs A 18h35
Réservation au : 06 62 39 27 04
Tarifs : plein tarif : 22€ ; carte off : 15€, enfant : 13€