Une reine en exil
Le pitch :
La Reine en Exil nous entraîne dans une vie rêvée de Pina Bausch.
La chorégraphe a toujours travaillé sur l’humain. La » Reine en Exil « , elle, joue sur l’absence où la parole et le mouvement sont fantomatiques, transparents, éphémères.
On est donc Philippine Bausch, et on ne l’est pas. Il n’y a rien-là qui soit autobiographique, et, à la vérité, rien non plus qui ne le soit pas.
Pina Bausch est morte soudainement, le 30 juin 2009, d’un cancer généralisé dont elle ignorait être atteinte.
Elle part en pleine lumière, en pleines répétitions.
Une » Reine en Exil » est dans l’instant de ce brutal départ, et, au-delà dans son irréparable vide.
Pina Bausch touche, trouble, émeut.
L’avis de la rédaction :
Le propos ne se veut pas linéaire. Nous sommes dans un temps de rencontre, un moment éphémère de partage à travers l’univers et parfois la gestuelle de la chorégraphe aujourd’hui disparue. Si l’espace n’existe que dans la mesure où il touche au corps, qu’advient-il lorsqu’il n’y a plus de place pour ce dernier ? A corps perdue la Reine en Exile est immobile aussi, au centre des choses. Une reine dans la cage des souvenirs, enfance, voyage, elle danse et danse encore.
La comédienne est dans un décor dépouillé : un écran vidéo et un fauteuil rouge. Une lumière zénithale transfigure la comédienne qui ébauche, créé et essaie de comprendre ce qui fait bouger les gens et le monde avec un présent mystérieux et un futur noir. Elle est habitée par l’âme de Pina Bausch. Merci à Sylvie Pellegry pour cette performance artistique et merci à Günther Leschnik, le metteur en scène, de lui avoir offert ce très beau rôle.
Infos utiles :
Au théâtre du Verbe Fou 95, rue des infirmières à Avignon.
À 21h du 21 au 26 juillet, durée : 1h
Réservation au 04 90 85 29 90
Tarif : 20€, carte OFF : 15€.