Un été à Avignon, sans festival OFF…
Il était une fois un virus méchant et invisible qui rendait malade et avait bouleversé grandement le quotidien de la planète entière. Ce dernier privât les Français et les étrangers de nombreux de festivals à travers le mode, dont celui d’Avignon, Créé en 1947 par Jean Vilar.
Les avignonnais apprenaient par la radio, le web ou la télévision que notre très cher festival international de théâtre est purement et simplement annulée en mai dernier. Stupeur, déception et désolation furent de sortie…
Aucune pièce, aucune affiche, aucun comédien, aucun technicien du son et de la lumière, ne devait venir cet été. Malgré tout, quelques irréductibles, pas tous Gaulois, nous ont fait découvrir dans ce néant des pépites, tout en respectant les gestes barrières et le nombre de places limitées, environ ¼ du nombre total de sièges en salle, alors qu’en extérieur les jauges étaient très différentes voir normal en dessous de 5000 spectateurs.
Ainsi des lieux ont continué à partager l’art du théâtre sous toutes ces formes comme le théâtre du Verbe Fou, celui de l’Oulle, la cour des platanes, la chapelle du Verbe Incarné, radio TOMA et enfin le Bo Patio du rire qui occupe le patio du Novotel Avignon centre sous la direction de Catherine Panattoni.
Quand la majeure partie des représentations étaient, malgré tout, d’un très haut niveau et d’une qualité irréprochable. Comme chaque année, nous avons eu le retour de pièce mal préparée, d’un travail juvénile et poussif qui va demander un gros, très gros effort aux comédiens, surtout si ils veulent vivre un « vrai » OFF en 2021… avec des spectateurs en nombre.
Gageons que ce coup d’essai pour certains leur permettra de travailler, quand aux autres comme d’habitude, il ne faut jamais se reposer sur ces lauriers car les festivaliers du OFF sont de plus en plus amateurs et demandeurs de qualités.
Concernant les théâtres cités ci-dessus vous trouverez les informations nécessaires et nos chroniques dans les articles suivants.